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La Claque
20 octobre 2017

Les pieds dans le vide

C'est un vieux rêve qui s'est réalisé : cette semaine, j'ai fait mon baptême de l'air en chute libre à Maubeuge ! Un rêve qui me poursuivait depuis l'enfance, et que je me devais de réaliser un jour. Je me suis rendu pour cela dans l'aéroclub de Namur, en Belgique, où j'ai fait la connaissance de Denis, un sacré farceur qui semble adorer faire des blagues sur les nombreux incidents aériens auxquels il a déjà été confronté. L'ambiance conviviale et décontractée m'a tout de suite plu, et on s'est tutoyé immédiatement. Denis m'a rapidement décrit les positions à adopter lors du vol, puis il m'a aidé à enfiler mon harnais et délivré des lunettes de saut. Ainsi équipés, nous avons rallié l'appareil, un petit Pilatus. Je suis entré à l'intérieur et deux minutes plus tard, l'appareil a mis les gaz. Autant le dire, si vous envisagez un jour de suivre le même chemin : le vol est la partie la moins agréable de l'expérience. L'appareil gîtait au moindre coup de vent et a tendance à rendre nauséeux. Une (longue) demi-heure plus tard, cependant, le moment tant attendu était arrivé. Denis a rattaché nos harnais et a ouvert la porte. Le vent frais s'est glissé dans la cabine. En-dessous de nous, des nuages. C'est seulement quand je me suis retrouvé face à la porte grande ouverte que j'ai pris conscience du fait que je m'apprêtais à sauter dans le vide à plus de 3 km d'altitude. Moi et mes idées à la c... Mais impossible de faire marche arrière. J'ai donc mis mes pieds sous la carlingue, comme Denis me l'avait rappelé au cours du vol, et regardé le ciel qui remplissait mon champ de vision en attendant le saut. Qui fait le malin tombe dans le ravin. C'est avec cette idée en tête que je me suis finalement jeté. Pendant les premiers instants, j'ai oublié que j'avais un moniteur et un parachute dans le dos : j'ai hurlé à m'en rendre sourd. Mais, pour finir, on a réussi à se stabiliser et j'ai pu commencer à profiter. Toutes mes peurs s'étaient envolées. Finies les secousses de l'appareil. Il n'y avait plus que le vent, le vide, et la vitesse. Les magnifiques 3V de cette expérience. La vue était grandiose, j'étais inondé d'adrénaline. Puis le parachute s'est ouvert brutalement. Ce n'était pas franchement agréable (mais j'étais tout de même ravi qu'il se soit ouvert !). Denis s'est même exclamé qu'il était content qu'il se soit ouvert correctement, « pas comme la dernière fois ». Sacré comique. A sa demande, j'ai pris les manettes du parachute et commencé à tester les directions. Rapidement, on s'est mis à tournoyer sur nous-mêmes, ce qui m'a donné le tournis. Ca m'a fait penser à ce type qui s'était évanoui en parachute à cause d'un virage trop serré. Du coup, j'ai préféré tirer sur les deux sangles en même temps ! Six minutes plus tard, j'ai dû rendre les commandes car on approchait du sol. Pour finir, nous avons regagné le tarmac. Retour à la case départ. Il paraît que la plupart des gens qui ont fait leur baptême rêvent de rempiler. Et je comprends parfaitement pourquoi ! C'est une expérience que je recommande. A part le vol en avion, c'est une expérience extraordinaire à vivre absolument ! Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de saut en parachute à Maubeuge en suivant le lien.

 

parachute18

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La Claque
  • La claque, c'est celle que je prends chaque jour à la fin de la journée alors que j'en fais le bilan et que je me dis que j'ai vraiment passé une bonne journée. Pourquoi ? Parce ce que je vis, tout simplement.
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