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La Claque
16 décembre 2014

Mordre la main de celui qui nourrit

La semaine dernière, j'ai participé à un séminaire fascinant sur l'économie. Fascinant, non pas tant pour son contenu que pour les réactions qu'il suscitait chez certains. En effet, certains semblaient considérer le libre marché comme une des plaies d'Egypte, et lui attribuaient tous les maux. Une position d'autant plus alarmante qu'elle est parfois reprise par certains intellectuels qui ignorent tout de l'économie de marché, mais la jugent depuis leur petit nuage. Ils peuvent d'ailleurs plus se le permettre qu'ils sont issus de famille riche et n'ont pas à participer aux vicissitudes de ce monde. Critiquer le libre marché est aberrant à plus d'un titre : il nous accompagne depuis la nuit des temps, nous a permis d'assurer notre survie, notre confort, mais également de conquérir nos droits ! Années cinquante, aux Etats-Unis. La cause pour les droits civiques emploie le libre marché comme une arme pour faire respecter ses libertés. Suite au refus de Rosa Parks de changer de place dans un bus, le mouvement est lancé. Les noirs décident de boycotter les bus de Montgomery pour combattre la ségrégation raciale dans les transports municipaux. Les noirs, qui sont alors traités comme des citoyens mineurs, emploient donc leur force de consommateurs dans le cadre d' un libre marché pour obtenir davantage de droits politiques. Le libre marché a conduit à plus de liberté citoyenne. Les exemples sont légion en la matière. Le simple fait que les régimes autoritaires s'évertuent à entraver les droits des citoyens et consommateurs démontre à quel point le libre marché est dangereux pour le pouvoir en place. Quand la Chine bâillonne la Toile et les réseaux sociaux, elle limite les libertés mais montre surtout qu'un consommateur libre, et plus largement un individu libre, représente un danger pour le régime. Le libre marché nous aide depuis l'aube des temps. Autrefois, l'homme avait des besoins simples : s'approvisionner, avoir un toit, se défendre contre les attaques. Des besoins élémentaires qui, pendant longtemps, ont été les seuls que l'individu pouvait satisfaire. Les marchés les plus vieux que nous avons découvert commerçaient pour répondre à ces besoins. Déjà à l'époque, l'offre venait répondre à la demande, et de l'union des deux naissait un marché. Depuis une période récente (la révolution industrielle), les besoins ont en la matière proliféré de toutes parts. De la climatisation à l'enseignement pour tous, de l'accès à internet aux produits de marques, l'homme veut bien plus qu'avant. Mais il se trouve toujours un individu dans le monde pour contenter ses nouveaux besoins, même les plus excessifs. Le libre marché est un système ancien où chaque partie trouve son compte. Il offre à chaque être humain la possibilité d'améliorer sa situation, par le biais de l'offre ou de la demande. Qui voudrait remettre en question l'un des fondements les plus anciens de notre civilisation ? Pour ceux qui souhaitent poursuivre vous trouverez des pistes de réflexions sur le site de l'organisateur de ce séminaire: http://www.organisation-de-seminaire.fr

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La Claque
  • La claque, c'est celle que je prends chaque jour à la fin de la journée alors que j'en fais le bilan et que je me dis que j'ai vraiment passé une bonne journée. Pourquoi ? Parce ce que je vis, tout simplement.
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